PROFESSION DE FOI

Madame, monsieur,

Vous êtes appelé(e) à voter les 9 et 11 mars prochains pour désigner votre représentant au Conseil général pour votre canton. Cette assemblée mal connue joue cependant un rôle fondamental et croissant dans nos vies quotidiennes, à travers ses quatre grands champs de compétences que sont l’action sociale et sanitaire, l’équipement, l’éducation et l’action économique en faveur des entreprises.

Conseiller municipal socialiste, candidat avec ma suppléante sur la liste municipale de NICE AUTREMENT, nous participons avec Patrick Mottard à la mise en œuvre d’une autre conception de la politique, plus à l’écoute, plus solidaire et surtout plus éthique.

Proche de vous, puisque j’habite ce canton depuis mon enfance, je souhaite être le porte-parole de vos préoccupations par rapport aux institutions locales sur les sujets qui vous touchent le plus : la sécurité, les transports publics, l’accessibilité, la circulation, la propreté des rues et la gestion des espaces communs.

Mon activité professionnelle m’a toujours conduit à travailler en relation avec les services du Conseil Général. Ainsi, j’ai acquis une expérience vécue de la mise en œuvre d’une politique budgétaire et une connaissance des problèmes liés aux difficultés de trouver un travail, un logement, un accueil pour un enfant, une personne âgée ou handicapée.

L’actuelle majorité UMP a toujours mené une politique en faveur du haut pays au détriment de Nice. Elle a aussi échoué dans tous les domaines qui constituent sa première mission : la solidarité qu’elle soit sociale, générationnelle ou géographique, la lutte contre la délinquance juvénile. Pourtant les ressources du département sont énormes.

Nous affichons un retard dans presque tous les secteurs : places d’accueil de la petite enfance, des enfants, des adultes handicapés et des personnes âgées. Les mesures de protection de l’enfance et de lutte contre la délinquance sont inefficaces. L’aide au logement est inégalitaire et ne favorise pas les personnes qui en ont réellement besoin. L’insertion professionnelle des publics en difficulté ne fonctionne pas.

On constate une absence de projet, masquée par un empilement de mesures coûteuses mais sans cohérence, annoncées à grand coup de publicité, mais jamais suivies. Depuis quelques temps, on note un intérêt aussi soudain que suspect pour Nice, lié aux ambitions municipales de M. Estrosi.

Pour plaire aux Niçois, le Conseil Général se livre ainsi à une véritable cavalerie budgétaire, intenable à long terme. Il faut rompre avec cette mentalité clientéliste et promouvoir un autre mode de fonctionnement qui préserve l’avenir et l’intérêt général.

Dans un département où le luxe côtoie les plus grandes détresses, une partie importante du budget doit être consacrée à la résorption des inégalités. La paix sociale est à ce prix.